Après avoir fait ma première sortie de vélo-boulot cette année, j’avais envie de faire une montée de lait contre les automobilistes. J’ai pris trois grandes respirations, puis, j’ai décidé de me concentrer sur le positif de ce début de saison.
Voici donc mon ode aux cyclistes.

À toi, l’irréductible qui a roulé tout l’hiver,
À toi, la vaillante qui roule beau temps, mauvais temps parce que ça forge le caractère,
Vous êtes des braves qui n’avez peur de rien.
À la fière cycliste qui roule à 35 km/h de moyenne,
Au cycliste hardi qui dévale les pistes dans les bois,
Rien ne vous arrête, pas même le manque de souffle ou les brûlures dans les cuisses.
Au cycliste du dimanche et au cycliste qui prend son temps,
Gardez la tête haute, sur deux roues, la vitesse n’a aucune importance.
À toi, l’invincible cyclotouriste,
À toi, cycliste qui roule pour sauver ses poumons et ceux de la planète,
Vous roulez au gras et non au gaz. Et c’est admirable.
À celle qui retape un vélo de l’âge de ses parents,
À celui qui brave le trafic urbain en fixie,
Vous ajoutez couleur et style dans la communauté.
À toi qui grimpe les montagnes en jurant,
À vous qui les descendez sans toucher les freins,
À toi qui sort la bécane par grands vents pour le défi,
À vous qui attendez la météo parfaite,
Vous connaissez les aléas et les bonheurs d’être cyclistes.
À vous tous,
Je vous lève mon chapeau.