Il est difficile de se sentir vraiment en Nouvelle Zélande en plein centre-ville d’Auckland. Cette ville de 2 millions d’habitants a un coeur qui pourrait faire rougir les plus grandes villes du monde. Son plus grand avantage: elle reste à grandeur d’homme. Les boutiques sont nombreuses, les gens sont chaleureux et accueillants.
J’ai eu la chance d’être hébergée par Janet, une kiwi qui a déjà parcouru plusieurs pays en vélo et qui planifie encore voyager beaucoup dans un futur proche. J’ai donc assemblé Napoleon dans le salon avant de partir explorer un peu la ville. Ne me juger pas, je vous en prie… Il n’est pas évident de rester ordonnée lorsque l’on a un salon comme atelier et que nos outils sont plus que miniatures.
J’ai décidé de commencer par grimper le Mont Eden. Il s’agit du point le plus haut d’Auckland. Du haut de ce volcan, on peut avoir une vue 360 degrés sur la ville et ses banlieues.
Puis, j’ai fait le tour du centre-ville pour aller visiter le quartier Wynyard, un ancien coin industriel récemment reconstruit pour devenir plus attirant pour les touristes.. Le Wynyard est campé sur les quais tout près du port. On y trouve de petits restaurants bien sympatiques. Je me suis attardée au Fish market pour un bon fish and chips ainsi qu’une bière locale, la Steinlager.
Difficile de passer à côté de la Sky Tower qui domine le ciel d’Auckland. Je n’y suis pas montée. Le prix du billet n’en valait pas la peine. Ceux qui souhaitent dépenser une trentaine de dollars néo-zélandais pour prendre un ascenseur et voir la ville du plus haut gratte-ciel ne doivent pas être déçus par contre.
En soirée, Janet m’a emmené e voir une colonie de fous de Bassan près d’Helensville. C’était une occasion de voir la côte de sable noir et la mer de Tasman. Pour la première fois, j’ai glissé mes orteils dans le sable en attendant que les vagues de la mer de Tasman les lèche de leur eau froide et claire.