Une légende maori veut que Rotorua possède une activité géothermique intense en raison de démons du feu envoyés pour réchauffer un aventurier perdu dans les montagnes. En fait, la ville, ses banlieues et le lac Rotorua se trouvent sur une faille liée au volcan Tarawera. Ce volcan est entré en éruption en 1886, détruisant du même coup les plus anciennes attractions touristiques de la Nouvelle Zélande: les terraces blanches et roses.

Comme la ville est entourée de montagnes, plusieurs moyens sont offerts pour admirer la vue. Une ballade à cheval était tout indiquée. Grimper les collines abruptes de la ferme, croiser les moutons et les vaches et arriver à cette vue au sommet, ça n’a pas de prix.

Puis, il faut absolument visiter un centre d’activité thermique. Wai-O-Tapu est composé de craters effondrés, de boue bouillante et de lac acides et colorés. Plusieurs minéraux colorent l’eau et les roches. L’odeur de souffre est bien présente, surtout lorsque le ciel est couvert.

Cette visite n’aurait pas été possible sans ces deux charmants Bretons qui ont généreusement accepté de me conduire et de marcher avec moi. Quentin et Rozenn visitent la Nouvelle-Zélande depuis déjà plusieurs mois. Les rencontres créent toujours de bons souvenirs. On partage des aventures, des souvenirs, des expériences de voyage qui enrichissent les visites. 

L’ expérience maori est également un incontournable de Rotorua. Malheureusement, il est impossible de vivre ça sans la masse de touristes qui vient avec… On peut tout de même visiter Whakarewarewa, un petit village maori bâti sur la faille. 27 geisers et plusieurs mares de boues bouillantes font partie intégrante du paysage. Certaines maisons ont dû être barricadées au fil des ans parce que des mares se sont formées sous les fondations. Des gardiens protègent le village des mauvais esprits. Pour connaître le reste de l’expérience, il faut la vivre et parler avec des maoris pour comprendre.