Quitter Wellington est difficile. La ville est tellement agréable avec ses marchés, sa culture et ses maisons à flanc de montagne. Je devais quand même laisser la ville derrière afin de me rendre sur l’île du sud. J’ai donc acheté un billet de traversier vers Picton.
La traversée du Cook strait de trois heures trente peu être houleuses. Le Cook Strait est reconnu pour ses forts vents et ses vagues qui font tanguer le traversier immense. Heureusement, le détroit a été calme. Le roulement lent du bateau sur les vagues a tout de même été suffisant pour me donner un bon mal de mer. La moitié de la traversée fut une longue conversation visuelle entre l’horizon et moi afin de faire passer le malaise.
L’île du sud est montagneuse. Je le savais. Mais la première vue de la côte sud est sublime.
Puis, le traversier entre dans le Queen Charlotte Sound. Pendant une demie-heure , sur le pont supérieur, on peut admirer les montagnes et les îles couvertes d’arbres et de fougères géantes. C’est franchement agréable et relaxant. En même temps, ces montagnes autour de moi me semblaient énormes. Un gentil néo-zélandais m’a rapidement ramenée à la réalité: les Alpes allaient être beaucoup plus impressionnantes. Les montées de la côte ouest allaient être pénibles.
Picton est une toute petite ville au fond du Sound. C’est mignon, mais pas tellement accueillant pour les campeurs. Mais la vie est agréable par moments. Alors que je me résignais à partir pour le premier terrain de camping du Department of Conservation (DOC), je suis tombée sur le Juggler’s Rest. Je suis tombée sous le charme de cette petite auberge centenaire posée au milieu d’un jardins fleuri et remplis d’herbes et d’épices. Nikki, la propriétaire a proposé du pain frais pour déjeuner, une offre difficile à refuser.
Après une bonne nuit de sommeil, j’ai enfourché le vélo bien décidée à me rendre à Havelock, une soixantaine de kilomètres plus loin. La première importante montée est arrivée trop tôt, 700 mètres après mon premier coup de pédales. Huit kilomètres de montée abrupte. Huit kilomètres au bout desquels on arrive sur la promenade du Queen Charlotte Sound. Et la vue vaut amplement les nombreuses montées interminables et les agréables descentes à 45 kilomètres heure.
Il s’est avéré que la petite ville d’Havelock se trouvait à 30 kilomètres et que ma carte devait me faire passer originalement par un chemin plus loin. J’ai décidé de continuer parce qu’il était encore tôt. Je me suis rendue à Pelorus Bridge à 55 kilomètres de Nelson. Je me prévoyais une journée avec un dénivelé important pour le lendemain, mais une journée pas trop difficile. Le camping du DOC se trouve le long de la rivière Pelorus dans laquelle l’eau est claire et limpide. Une bonne journée quoi!
La deuxième journée n’a pas été facile. Elle a débuté par une crevaison à la sorti du terrain de camping. Ça a donné le ton à la journée. Le mont Richmond m’a tuée. Après 16 kilomètres, mes jambes ont commencé à faire mal. J’étais certaine que j’allais étirer un muscle. Il restait encore une quarantaine de kilomètres avant d’arriver à Nelson. Chacun d’entre a été un combat entre ma volonté d’avancer, le vent de face, les montagnes et ma douleur.
Je n’ai pas pris de photos pendant la deuxième journée. La route passe dans des forêts de pins artificielles destinées à l’industrie forestière. Ce n’était pas très beau.
Ça fait du bien de revoir la mer. Nelson est une ville portuaire sur la mer de Tasman. C’est plutôt tranquille et il y a peu à faire. On peut tout de même monter dans la montagne pour se rendre au centre de la Nouvelle Zélande et apprécier la vue de la baie et des montagnes.
Kilomètres parcourus:980
Crevaisons:3
Photos:2088
Allo Maryse,
Je sens mes cuisses rien qu’à te lire… Tu as du courage! Quel défi! C’est vrai que les récompenses peuvent arriver à tout moment. Les paysages sont vraiment extraordinaires!!
Bonne continuation, Chantal
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wow Maryse tu fais tout un voyage!!T u vas avoir des cuisses d’acier au retour!!
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wow Maryse ,tu fais tout un voyage ! tu vas avoir des cuisses d’acier a ton retour!!
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