J’ai dû le mentionner dans un article ou deux… les paysages néo-zélandais changent pratiquement chaque 50 km. En quittant Wanaka pour se diriger vers Mount Cook, on passe par Lindis pass. Les flancs montagneux couverts de forêts, le lac et les sommets enneigés font place à un relief prononcé parsemé de touffes d’herbes sèches. Le contraste est frappant. Soudainement, on se trouve dans la Far West. Sauf que les chevaux cèdent leur place aux moutons.
D’ailleurs, parlant de moutons, on m’a déjà dit qu’on n’a pas conduit en Nouvelle-Zélande sans avoir rencontré un troupeau de moutons au beau milieu de la route. Je peux dormir en paix, j’ai vu mon troupeau de moutons! Et, franchement, c’est particulier de traverser la route entourée par les petites bêtes qui bêlent. Ils sont charmants n’est-ce pas? Ils venaient tout juste d’être tondus.
La route passe ensuite par des champs bordés au loin par les Alpes. Passé Twizel, on bifurque vers la route 80 vers Mount Cook. Je cherche toujours les mots pour décrire ces 55 km qui longent le lac Pukaki en face des Alpes. Sans hésiter, j’affirme qu’il s’agit de la plus belle route de la Nouvelle-Zélande.
Le lac Pukaki est un lac abreuvé par l’eau filtrée par les glaciers. Ces rivières transportent avec elles de la fine poussière de roche qui, mélangée avec l’eau pure du lac, devient bleue. Non. Pas bleue. L’eau du lac Pukaki est d’un turquoise éclatant.
Puis, lentement mais sûrement, les Alpes semblent grossir sous nos yeux. Déjà de loin, la chaine de montagnes est impressionnante.
Rendus dans le village aux pieds de Mount Cook, on se sent bien petits dans les vallées laissées par les glaciers. Le Mount Cook domine avec ces plus de 3 700 mètres de hauteur. Autour, les autres sommets culminent autour des 2 000 mètres. La vallée elle-même donne une impression de grandeur qui rend le paysage surréel. Même après plusieurs heures de marche dans les sentiers entre les parois rocheuses, même après de solides réflections, il m’est impossible de décrire les lieux. Ils me laissent bouche bée. Je laisserai donc ici quelques photos qui parlent d’elles-mêmes.