Résumer le parc national Abel Tasman en mot est incroyablement simple:wow!

Pour explorer le parc, il faut absolument marcher. J’ai donc laissé mon vélo dans une remise barrée et loué un sac à dos. En moins de deux, je me retrouvais sur un water taxi qui allait me mener à Totaranui, un des endroits les plus reculés du parc.

La promenade de bateau dure environ une heure trente. Le pilote nous fait découvrir des endroits sur le littoral qui sont autrement innacessibles des sentiers. Avec le vent marin dans les cheveux, ça commence bien l’excursion!

Sous un soleil bien chaud, on entâme la marche. En général, on parcourt entre 12 et 15 kilomètres par jour pour une durée d’environ 4 à 6 heures de marche. Croyez-moi, ce n’est pas aussi pire que ça en a l’air. Certes, le sac à dos devient lourd après quelques temps, mais les paysages sont à couper le souffle.

Imaginez vous promener dans la forêt subtropicale. L’air est humide est sent la terre, les feuilles et des fleurs invisibles. Tout autour de soi, les fougères et les longs arbres aux troncs pleins de noeuds s’enlacent pour protéger du soleil. Le sentier grimpe dans la montagne de façon sinueuse. (Et oui, quand y’en a plus, eh bin y’en a encore.) Au sommet, on reprend notre souffle avec cette vue splendide de plages au sable doré et à l’eau turquoise transparente.

Après avoir traversé un lagon vide à la marée basse et être tombée à la renverse comme une tortue sur le dos pendant une petite pause bien méritée, je suis arrivée à Tonga Quarry où j’ai passé la première nuit. J’y ai admiré un coucher de soleil franchement pas mal avant de m’endormir en moins de deux minutes. Ça aide avec le son des vagues à quelques mètres de soi et la fatigue  dans le corps.

Le parc national Abel Tasman est un petit bijou de territoire protégé. Prendre trois jours pour l’explorer valait amplement les courbatures et les ampoules sur les orteils!

Kilomètres marchés:36

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